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Avant-premières du film SAULE

PhotoSAULE

« Faire un premier long métrage par ses propres moyens est la meilleure école de cinéma au monde » Quentin Tarantino

À l’heure de la « crise du cinéma québécois », nous avons choisi de foncer et de faire un premier film par nos propres moyens. SAULE possède une valeur de production d’un demi-million de dollars et est produit sans subvention. Il raconte la mystérieuse histoire d’une orpheline tentant de percer le mystère de son abandon. Le scénario est construit d’une manière unique en racontant l’histoire à cinq reprises à travers le point de vue de cinq personnages.

C’est le travail d’une centaine d’artisans sur une période de deux ans qui va être souligné lors de ces avant-premières. Le film de 96 minutes sera diffusé le 27 novembre 2014 simultanément dans les deux plus grandes salles du Cinéma Beaubien et à Trois-Rivières le 4 décembre 2014 au cinéma Tapis Rouge.

La distribution du film comprend des artistes reconnus tels que Mario St-Amand (Gerry), André Lacoste (Les Bougons), Nico Gagnon (Ces gars-là) et Carmen Sylvestre (Les détestables) en plus de révéler les acteurs Simon Rousseau (Série noire), Cindy Turmel (La reine rouge) et Louis Lacombe (30 vies).

Pour voir la pré bande-annonce :

Nous prévendons notre premier long métrage

SAULE est un film de 90 minutes produit de manière complètement indépendante et autofinancée. Il sera en tournage une vingtaine de jours au mois de juillet 2014. Nous avons choisi de foncer et de faire notre premier film sans attendre le financement des institutions (très long et difficile à obtenir pour un premier long métrage).

Notre film met en vedette Mario Saint-Amand (Gerry), Simon Rousseau (Série noire), Cindy Turmel (La reine rouge), Louis Lacombe (30 Vies), André Lacoste (Les Bougons) et Nico Gagnon (Ces gars-là). C’est un drame fantastique racontant la quête d’une orpheline à la recherche de ses origines familiales. Le film raconte cinq fois la même séquence d’événement, mais chaque fois en adoptant le point de vu d’un nouveau personnage. Ceux-ci ajoutent des pièces au casse-tête qui se résout lorsque l’histoire est racontée, une ultime fois, du point de vu du SAULE.

En tant que créateurs émergents, nous comptons sur la participation de gens du milieu : Michel G. Desjardins, mentor du projet, directeur général de l’INIS, Pierre Houle, conseiller à la création du film SAULE (réalisateur série Omertà, Scoop), Yvon Bilodeau, réalisateur-associé (mise en scène de l’émission Dieu merci), Mathieu Demers, conseiller au montage (Mars et avril, La Cicatrice) et Martin Saint-Pierre, compositeur de la musique du film SAULE (Spiderman 3, The Grudge). De plus, notre équipe rassemble une quarantaine d’artistes émergents.

Nous serons tous payés en fonction des revenus à la fin du projet. Plusieurs commanditaires appuient notre film en argent et en service. Et on lance une campagne de prévente du film afin de boucler notre budget.

Cette campagne de socio-financement se déroule jusqu’au 13 juin 2014 sur le site indiegogo.com (http://igg.me/at/filmsaule/x/6856300). Les gens intéressés par le projet doivent l’acheter immédiatement, car une fois terminé le film partira dans le circuit des festivals et ne pourra plus être visionné avant un an ou deux (à part pour ceux qui l’auront pré-acheté).

En achetant notre film d’ici au 13 juin, le public nous permet de tourner notre premier long métrage. De plus, il appuie le cinéma indépendant et l’audace de la prochaine génération de cinéastes québécois.

Merci de jeter un oeil à notre page de campagne : (http://igg.me/at/filmsaule/x/6856300)

 

SAULE long métrage

 

 

Le 8 mars nous disons « Tu es parfait-e » !

Comment ça fonctionne ?

Thunderclap est une plateforme qui sert à rassembler des gens qui acceptent de diffuser le même message à un moment précis – dans notre cas le 8 mars prochain à 8h00 am. C’est gratuit et il n’y a pas de pourriel par la suite.

Pour joindre votre voix – https://www.thunderclap.it/fr/projects/8880-8-mars-tu-es-parfaite

Notre message ?

Pour la Journée internationale des femmes, nous envoyons un message positif aux jeunes filles : « Contrairement à ce que veulent te faire croire la publicité et les médias, Tu es parfait-e ! »

Ce message est lié à un court métrage de 4 minutes avec lequel nous avons remporté le prix de l’Égalité à l’oeuvre 2013 du Secrétariat de la condition féminine. Nous croyons qu’il a le pouvoir de toucher les gens et de susciter des discussions très pertinentes pour la journée du 8 mars.

Quoi faire pour nous aider ?

1- Cliquer sur le lien du Thunderclap et choisir d’appuyer via Facebook, Twitter ou Tumblr : https://www.thunderclap.it/fr/projects/8880-8-mars-tu-es-parfaite

2- Partager le lien du Thunderclap à vos connaissances pour qu’ils embarquent eux aussi dans notre projet.

Merci d’avance !

Making of de Tu es parfait-e !

Tu es parfait-e 1

Crédit: Frédéric Faddoul

Il y a un danger avec les films qui ont un message social, dans le cas du concours L’égalité à l’œuvre lancé par le Secrétariat à la condition féminine, c’est de faire des films plats et convenus. En effet, comment susciter des émotions réelles tout en abordant de front (en 4 minutes) la problématique de la diversité corporelle des jeunes dans les médias ?

Dès le départ, nous avons pris la décision de travailler dans un style documentaire avec des participants qui n’ont aucun texte à réciter. Cette approche est risquée parce qu’on ne contrôle pas ce qui va se passer ou ce que vont dire nos participants. En revanche, cela nous connecte sur l’émotion vécue à l’écran.

Tu es parfait-e 2

Crédit: Frédéric Faddoul

Le scénario a été écrit de manière à susciter de la confrontation. Les parents sont d’abord confrontés aux collages réalisés par les jeunes. Ensuite, ce sont les jeunes qui sont confrontés au message de leurs parents. Cette dynamique fait progresser le propos et l’émotion tout au long du film.

Au niveau du tournage c’était une première pour nous de tourner avec autant de jeunes âgés entre 9 et 13 ans sans leurs parents. Toutefois, Emanuel St-Pierre (le réalisateur) avoue avoir apprécié grandement l’expérience : «  J’ai été surpris à quel point il était facile de travailler avec ce groupe d’âge. Ils sont suffisamment matures pour être autonomes et suffisamment jeunes pour être spontanés et authentiques. »

« Un de nos défis majeurs », raconte Cindy Turmel la comédienne qui faisait parler les jeunes, « c’est de poser les bonnes questions ». En effet, plusieurs questions préparées à l’avance se sont révélées inefficaces et il a fallu improviser sur place pour réussir à aller chercher le contenu dont on avait besoin pour faire notre film.

Tu es parfait-e 3

Crédit: Frédéric Faddoul

Arrive le temps du montage, Emanuel explique qu’au départ l’intention était de faire quelque chose de plus caméra-vérité avec une esthétique crue et sobre (quelques notes discrètes de piano en arrière-plan pour appuyer, mais c’est tout) : « Mais on s’est rapidement dit que les jeunes de 9 à 13 ans allaient détester ça ! En fait, je me suis demandé ce que moi-même je pensais de ce genre de vidéo lorsque j’étais pré-ado et on a choisi de le faire tout autrement, haha ! On a écouté la musique que les jeunes écoutent réellement et on s’est fié à ce dynamisme pour notre montage. Bref, on a évité tout au long du processus de tomber dans le piège de sous-estimer l’intelligence des jeunes pour livrer une œuvre à leur hauteur. »

Il est possible de voter pour notre film jusqu’au 24 mars à minuit sur le site de Vrak.tv

Tu es parfait-e 4

Crédit: Frédéric Faddoul